Le billet d'Umour
Bénie soit la crise
Peut-être que si l?Elysée avait ouvert ses grilles au Lama, il n?y aurait pas eu de tragédie afghane. Va savoir à quel miracle tient la vie. Bouddha se serait-il vengé de l?affront fait au vieux sage tibétain ?
Quoiqu?il en soit, si janvier est le « mois du blanc », août est celui de la couleur : safran et rouge pour le dalaï-lama ;rose pour les basket de Roselyne Bachelot au retour de Pékin ; vert pour les tenue des pioupious français en Afghanistan.
Safran et rouge, ça réchauffe le cœur.
Rose, ça a tout du bonbon : sucré en dehors, amer en dedans (pas de quoi pavoiser avec seulement 5 médailles d?or même enrobées d?argent et de bronze).
Vert : dans les montagnes arides d?Afghanistan, c?est sûr, ça détonne. Du vert sur fond jaune et ocre, c?est comme le rouge des pantalons de nos fantassins lors de la guerre de 1870, rien de tel pour se faire canarder. Organiser une randonnée pédestre, dans cet environnement et ces circonstances sans reconnaître le terrain et assurer ses arrières : faut réellement que nos gradés soient des « amateurs », comme le dit si bien notre président ??blingbalant??. N?importe quel ancien troufion d?Algérie ou d?Indochine ne se serait engagé aussi légèrement dans un tel traquenard. Notre armée de professionnels manque de métier et ne connaît pas l?Histoire.
Août a été aussi le mois des médailles. En descendant les Champs Elysées, nos sportifs en arboraient fièrement quarante. Dans la cour des Invalides, notre super président, chef suprême des armées, en a décerné dix?
La France ne reconnaît jamais ses erreurs mais elle sait être reconnaissante.
Le petit râleur 09-10-2008
Merci à Umour et au petit râleur