Histoires des inventions

Radar routier laser

Gare aux excès de vitesse... La société grenobloise Soprecom a développer un appareil redoutable dans la chasse aux conducteurs qui auraient le pied trop lourd sur l'accélérateur. Aucune infraction n'échappe à ce radar informatisé testé pour la première fois en Europe, grandeur nature, dans un tunnel de la voie expresse de Chambéry, en savoie en octobre 2001.

Le dispositif est composé d'un radar routier, formé par un laser américain, et une caméra numérique. Il est capable d'enregistrer en continu les infractions qu'il détecte sur une distance de deux kilomètres. Selon le patron de Soprecom, Mickael Sdika, le système marche par infrarouge, sans flash, et les automobilistes ignorent donc qu'ils sont photographiés avec leur plaque. La mise en réseau avec un ordinateur permet à un gendarme de "valider" en temps réel les infractions, excès de vitesse, dépassement dangereux ou non-respect des distances de sécurité, d'un stop ou feu rouge. Une société privée parisienne, Posteasy, se charge ensuite d'envoyer automatiquement les PV aux contrevenants.

Le système est plus que rentable, 20.000 véhicules peuvent être verbalisés en une journée. En sachant qu'en France, 9.000 PV par an et par département sont envoyés en moyenne pour des infractions à la vitesse, ce nouveau radar routier est une véritable poule aux oeufs d'or. La savoie est le premier département à avoir acheté ce dispositif pour 60.979 € (400.000 F). Fair-play, les PV envoyés aux contrevenant sont pour l'instant factices mais les sanctions réelles devraient entrer en vigueur le 1er janvier 2002.

Source : Eurokaweb