Nicolas 1er : Le policier de l'Europe
Non je n'invente rien Nicolas 1er a bien existé, le paradoxe c'est le titre donné à cette étude et que vous pouvez retrouver : ICI
C'est par hasard en cherchant à trouver un modèle pour faker notre cher Président que je suis tombé sur cette article que je vous mets en clair sur cette page.
Nicolas 1er arrive sur le trône suite à une période d'instabilité, et l'ensemble de son règne sera influencé par la crainte de nouvelle révolution comme celle des décembristes. Blâmant son prédécesseur pour Décembre 1825, il sera un dirigeant conservateur désirant a avoir un grand contrôle sur son peuple. Dès son arrivé au pouvoir, il instaure un système de censure, surveille les groupes d'intellectuels, contrôle l'entrée d'oeuvres étrangères au pays et limite les sorties du territoire russe. Pour ce faire, il crée une police politique, la troisième section, qui peut agir à l'extérieur du cadre du droit législatif. Les universités, à la base des mentalités libérales sources premières des révolutions, sont maintenant surveillées, et des matières comme la philosophie et le droit constitutionnel sont interdit d'enseignement. Nicolas 1er offre un grand support à l'église orthodoxe qu'il considère comme ayant un pouvoir stabilisateur sur la société. Craignant de nouvelles révolutions paysannes comme celles qui suivirent la guerre de 1812, il supporte les propriétaires terriens bien qu'intérieurement, il désire l'abolition du servage. En politique étrangère, le "policier de l'Europe" se présente comme un opposant aux mouvements nationalistes et révolutionnaires qui secouent alors le continent. Durant le règne de Nicolas 1er, il y a deux forces dominantes en Europe qui s'affronte; la Russie et les révolutions.
Pour la politique intérieure, le tsar désir prendre ses distances de l'occident. Il crée alors la doctrine du "génie national". Ce système donne des vertus particuliére au peuple russe qui seraient étrangères aux Occidentaux. Des théoriciens, comme le romantique Nikolaï Pogodine assigne aux Russes une responsabilité historique particuliére. Cette doctrine justifie par cela le retard de la Russie sur le reste de l'Europe, sur le plan politique comme sur le plan social.
Comme coïncidence vous avouerez qu'on ne peut trouver mieux que l'histoire elle même.