La petite histoire de l'après midi à Mickey

Pour nous les nounours du Web, que ce soit du Nord ou de Suisse ou encore d’ailleurs, une histoire d’ours pour changer.

C’était au temps de la ruée vers l’or en Amérique du nord, les chercheurs d’or vivaient dans des conditions pénibles dans le Klondike, surtout en mauvaise saison, lorsque l’hiver commençait en octobre et finissait en juillet.

Il y avait là le Maurice et le Pierre de l’époque qui commençaient leur premier hiver dans cette région inhospitalière ; Maurice le prévenant avait emporté avec lui deux vieilles capotes militaires de l’armée suisse, comme ça il était couvert contre le froid.

Pierre au contraire n’avait rien prévu de tel et commençait à grelotter de froid ; il demanda à Maurice :

-         Dis vieux frère tu ne pourrais pas me prêter un de tes manteaux, car je commence à cailler et je sens que je vais crever de froid ?

-         Tu n’as qu’a te démerder tout seul, moi je n’ai pas chaud, et moi je n’ai pas froid et si j’enlève un de mes manteaux, on va crever tous les deux !

Pierre en voyant un trappeur chercheur d’or à ses heures qui semblait ne pas souffrir du froid alla lui demander :

-         Salut l’ami, comment tu fais pour ne pas avoir froid, moi je me les gèle ?

-         Ben tu fais comme moi, tu traques un ours, tu le vises, tu le tues, tu le dépèces tout en gardant la viande pour les provisions et avec sa fourrure tu te tailles un manteau et après tu auras chaud.

Pierre suivit autant le conseil du trappeur que les traces de pas d’un ours en tua un en à peine une heure ; quatre heures plus tard, il avait son manteau et tout fier alla le montrer à Maurice qui lui dit :

-         Attention Pierre de ne pas te faire tirer dessus, car tu as vraiment l’air d’un ours fringué comme ça !

Mais Pierre ayant toujours froid alla demander au trappeur ce qu’il fallait faire pour qu’il se réchauffe ; ce à quoi il lui dit simplement :

-         Retourne le manteau et mets les poils de la fourrure à l’intérieur et tu auras chaud !

Sitôt dit sitôt fait et ô miracle cinq minutes après le Pierre commençait à avoir bon chaud et il éclata d’un fou rire énorme. Maurice qui était à son côté lui demanda :

-         T’es fou ou quoi, tu vas déclencher une avalanche avec ton rire gras ; et d’abord pourquoi tu ris ?

-         Ben tu vois Maurice, maintenant j’ai chaud, mais j’ai trouvé plus con que moi ; tu vois les ours, depuis le temps qu’ils existent, il n’ont pas encore compris qu’il fallait qu’ils mettent leurs poils à l’intérieur pour qu’ils aient plus chaud !

S Sur ce je vous remercie Bigou et toi d’avoir mis mon poème sur vos blogs.

A la revoyure.